lundi 5 mars 2012

Camaïeu, patchwork et sentiments - la fin ! -

Voilà, la longue nouvelle dont je vous ai parlé. Elle est coupée en trois parties qui du coup seront assez courtes. J'espère que vous aimerez ; bonne lecture !

   Le fait de regarder vers la maison la surprenait toujours. Et pourtant cela faisait des années maintenant qu'elle avait pris cette habitude. La barrière à peine fermée, elle jetait un coup d’œil à sa seule demeure. Elle était blanche, repeinte récemment, avec des volets, refaits malheureusement. Pour elle, cela avait toujours été une joie d'entendre le matin le volet grincer après avoir donné une violente poussée dedans. Le rayon lumineux s'élargissait de plus en plus, jusqu'à l'éblouir et elle ouvrait alors grands les yeux pour capter le moindre photon de lumière. Le chemin, l'arrêt de bus, et la grande route, ce paysage si familier qui changeait néanmoins à chaque minute, chaque jour, chaque saison. Des fois, elle se sentait comme lasse de cette même vue, de ce même sentiment tous les matins, mais elle sentait qu'au fond c'était une partie d'elle, quelque chose dont elle ne pourrait jamais se débarrasser. Venait alors le petit-déjeuner, elle en pantoufles et pyjama, sa mère bien habillée (jamais elle ne se serait montrée autrement qu'à son avantage ; c'est à dire habillée, maquillée et coiffée) se préparait sa première tasse de café de la journée. Aliya n'avait jamais compris l'obsession de la boisson chaude chez les adultes (thé ou café ?), ce besoin de sentir un liquide chaud couler dans sa gorge que ce soit l'hiver ou la canicule. Était-ce un rite d'entrée à passer absolument ? Beaucoup d'adolescentes se mettaient à boire du café ou du thé ; d'un air absorbé et un peu ailleurs qu'ont les gens qui en boivent. D'un air de dire, je gère ma vie comme je l'entends, au fond, je suis en train de prendre du temps pour moi. Peut-être est-ce pour ça que tant de gens en boivent ; pour s'affirmer, rentrer dans une norme tout en montrant ses préférences, résister à l'ambiance morose d'un coup de langue dans la tasse.

Je me rends compte que ça fait quand même un petit bout de temps que je l'ai écrit, alors j'espère que ça vous a plu. Vous voulez la suite ??

Hey ! Voici la suite, je suis désolée ça fait un petit bout de temps que j'ai pas écrit mais j'étais surchargée de boulot. Au plaisir de lire !

   Aliya mettait toujours du temps pour s'habiller. Choisir, essayer, reposer ... Rien n'était laissé au hasard. Toutes les couleurs devaient concorder. C'était à ce moment là qu'elle prenait le plus de temps et certains matins, quand elle était trop indécise, elle préférait faire le chemin en courant plutôt que de choisir n'importe comment sa tenue du jour. La vie allait ainsi. Chacun a ses manies, la sienne était d'essayer tous ses vêtements le matin, dans sa chambre. Un joyeux bordel organisé comblait la petite pièce mansardée et pour tout étranger franchissant le pas de la porte, ce désordre aurait été inexplicable. Pour elle, non. Rentrer dans sa chambre était à chaque fois un tourbillon de souvenirs et de promesses. Elle ne voulait quand même pas avoir l'impression de vivre dans la passé, c'est pourquoi elle changeait régulièrement de décoration, de place pour briser ce qu'elle croyait juste et donc réinventer le faux.
   C'était toujours au moment de sortir du domaine qu'elle se retournait vers la maison, après avoir pris son sac et ses clés. La route continuait alors jusqu'à l'arrêt de bus où elle s'arrêtait lorsqu'elle n'arrivait pas trop tard. ce qui était rarement le cas. Elle sentait que toutes les minutes doivent être vécues, quitte à passer les dernières avant la sonnerie à courir sur le goudron. Ce n'est pas que sa maison est près de l'école, non, mais le sentiment d'avoir gravi quelques mètres pour arriver en cours lui donnait un sentiment de supériorité et de différence à la masse d'élèves qui prenaient le bus. Différente, au fond c'était peut-être ça, sans doute même, qui la faisait se sentir incomprise, voire seule. Ce n'était pas le fait qu'elle n'ait pas d'amis, non, au contraire elle ne avait plein. des simples connaissances à sa meilleure amie à côté de qui elle avait grandi, il y avait une palette d'amitiés dans son coeur. Mais parmi tous ces gens-là, elle n'avait pas réussi à trouver quelqu'un qui la comprenne vraiment pour ce qu'elle était au fond d'elle. Pas qu'elle voulait que tout le monde sache tout sur elle, elle avait juste besoin d'une oreille qui l'écoute sans partir sur de la rigolade ou dévier le sujet dés qu'il devenait sensible. Aliya aimait aller au but ; même si au fil des années elle avait appris à faire des détours, il n'en advenait pas moins qu'à la fin elle comptait aller jusqu'au bout, à cette partie qui lui importait tant; Alors, quand elle sentait qu'on ne l'écouterait jamais comme ça, elle essayait d'être cette oreille et prêtait le plus grand sérieux à tout ce qu'on pouvait lui confier. Sans doute, elle n'avait pas toujours été aussi attentive ou aussi compréhensive que la personne le voulait, mais elle avait toujours essayer d'être présente moralement au moins. En tout cas, jamais personne ne semblait l'avoir remarquée, lui avait dit "merci" ou toute autre chose, elle n'était pas appréciée pour ça. Peut-être que ses semblables n'en avait pas besoin, qu'ils voulaient juste qu'on rigole de tout et avaient donc besoin d'une fille drôle, belle, sympa et modulable, une fille comme tout le monde, quoi.

What do you think about it ?

Alors là, ça fait vraiment longtemps que je n'ai pas écrit, je suis désolée j'ai été surbookée (oui je sais c'est toujours la même excuse, mais bon en même temps c'est vrai donc vous m'en voyez désolée...). Voici la suite et fin de cette histoire. Bonne lecture !


   Aujourd'hui elle avait eu envie de marcher, de sentir la campagne s'éveiller avec elle. Les voitures la dépassaient sans un bruit de moteur, filant sur la route, les vitres ouvertes et les mains tendues à l'extérieur pour sentir l'air frais sur les doigts, du moins pour le passager. Aliya connaissait cette sensation de liberté grisante qui nous prend à cet instant quitte à passer carrément la tête hors de la voiture, les yeux fermés, la bouche grande ouverte jusqu'à ce qu'elle soit complètement sèche. Aller vite, elle aimait ça. Certes, aujourd'hui on prônait la lenteur comme alternative à ce monde. Mais même si elle aimait flâner, elle ne supportait pas de ne pas réussir à faire quelque chose vite. C'était tout de suite ou jamais. Elle avait dû apprendre la patience que ce soit avec les gens, en cours, dans ses activités. C'était  être utile ou ne pas l'être, être réactive ou se trainer en longueur. Quand elle restait à ne rien faire, ses notions de rapidité et d'heure qui l'habitaient continuellement disparaissaient. Elle passait ainsi des minutes, toutes de plus en plus longues à fixer le plafond, tournant et retournant sa vie dans sa tête. Jusqu'à ce que quelqu'un l'interrompe. Cette personne ne s'en sortait généralement pas très bien.
   C'était fou comme, pendant qu'elle marchait, ses pensées étaient capables de s'envoler ; au point d'oublier qu'elle était en train de se rendre au lycée. Heureusement, il n' avait personne sur cette route, et personne ne pouvait la voir sourire, rigoler ou fermer son visage, l'air soucieux, suivant ce qu'elle imaginait dans sa tête. Car ses pensées ne la dirigeaient pas toujours vers quelque chose de réel ; des fois elles l'amenaient vers de potentiels futurs plus ou moins probables. Mais elle était arrivée, et comme chaque fois elle devait arrêter de penser à tout ce qui la composait pour redevenir une fille banale, qu'on croise dans la cour sans remarquer. Quand des fois elle laissait tomber le masque, son entourage la ramenait dans la réalité, leur réalité. Et elle s'étonnait juste que personne n'ait découvert qui elle était vraiment. Peut-être quelqu'un oserait-il un jour, voir sous les apparences, une réalité qui dérange la plupart des ces amis normalisés et unifiés. Elle savait qu'elle n'était pas seule.

Et bien, voilà c'est enfin fini. J'espère que vous avez apprécié découvrir chaque partie de cette nouvelle, que j'ai essayé d'écrire loin des clichés habituels sur l'adolescence. Encore désolée pour toute l'attente que vous avez eu et à la prochaine !

dimanche 12 février 2012

J'ai dans la tête une montagne de questions

    Je ne suis pas spécialement une fan des chansons d'Alain Bashung, mais ce titre s'est imposé et j'ai construit mon histoire à partir de ces paroles. Ça va être surement court car j'avais les idées mais je n'arrivais pas à les coucher sur le papier. Bonne lecture à vous !!

   N'avez-vous jamais eu cette impression de vous lever le matin en vous sentant à la fois vide et remplie de questions ? En vous demandant quelle sera la portée des actes que vous avez fait la veille et que même si le temps ne pourra jamais accélérer  jusqu'à avoir la réponse, vous l'attendez impatiemment.
   C'est comme ça que je me sens, excitée par la journée qui s'est déroulée mais en même temps sans espoir pour la suite. Parce qu'on sait déjà qu'on a trop espéré. Alors, est-ce que j'ai vu vrai ? Est-ce que ce soir, le cours de ma vie a changé ou bien ce fût tout simplement comme d'habitude, une chimère, une utopie qui ne se réalisera pas. J'avais envie de partager mes sentiments, de prolonger cet état où au fond de moi, pour une fois j'étais sure.
    J'avais vécu une expérience différente, je pouvais l'affirmer, c'était différent. Mais ce matin, je me demande si j'ai pas eu tort de croire tout ça, d'être contente de ça. Je ne sais plus, je ne veux plus continuer à voir en toi un possible qui n'existera pas. Bien que là, toujours au fond de moi reste cachée cette grande question. Et pourquoi pas ?

   Advienne que pourra ...

samedi 28 janvier 2012

Just a story like this...

   Bonsoir à tous !! Voici une nouvelle petite histoire, juste comme ça, pour faire passer le temps et pour faire réfléchir aussi. Lisez c'est tout ce que je peux vous dire, vous apprécierez après. Je dédicace ce texte spécialement à Amélie, Manon, Noémie et Pauline parce que...bon on va pas dire pourquoi =)

   Ça fait longtemps qu'elle a commencé à espérer. Au début, c'était à peine visible, juste une pointe d'adrénaline qui arrivait et qui repartait à chaque fois qu'elle le voyait. Puis au fur et à mesure des jours, des semaines et des nuits tout avait changé. Mais le pire, c'est qu'elle le savait. C'est pour ça qu'elle ne voulait pas rentrer dans ce jeu ; une sorte de pari, une sorte de défi ! qu'elle n'avait pas su relever. Elle se savait trop faible pour jouer avec son espoir, avec son imagination au final, aussi avec son cœur. Tout avait commencé le jour où elle l'avait vu pour la première fois. Elle avait dit son nom comme ça pour faire partie des cachotteries, pour pouvoir être fière d'avoir "trouvé le sien". Même si elle savait qu'il ne serait jamais le sien. Que tout ceci ne finirait que mal. Et pourtant...
   Tout doucement, il avait commencé à s'intégrer à sa pensée, il fallait bien qu'elle ait quelqu'un à qui penser ! Mais, ça ne s'arrêta pas là, ce fût très vite comme une sorte de drogue ; elle était accro. Elle devait arrêter de penser à lui, mais n'y arrivait pas. Toute la journée, elle le cherchait des yeux, consciemment ou inconsciemment ; elle avait besoin de le voir, de croiser son regard (quand elle ne détournait pas le sien de peur qu'il ne se doute...). Malgré ses efforts, il était toujours là, arrivant par vagues suivant les moments de la journée. Et particulièrement la nuit, quand les rêves prenaient le dessus, la laissant perplexe au réveil. Elle se disait alors qu'elle ne dépendait pas de lui, qu'elle pourrait très bien sortir avec d'autres types, après tout elle ne s'interdisait rien, mais elle espérait tellement que ce serait avec lui. Elle ne pouvait s'empêcher de croire qu'il voulait sortir avec elle, qu'il allait lui dire un soir et... En gros, elle rêvait comme tout le temps. Mais pour se débarrasser de ces idées, elle n'avait que deux solutions : sortir avec lui ou sortir avec quelqu'un d'autre... Dans les deux cas ce n'était pas gagné.

    Voilà c'est court mais c'est sincère. Je ne sais pas vraiment si vous avez compris mais bon c'est pas grave chacun pourra y lire ce qu'il a envie. De toute façon je ne dirais rien de plus... A la prochaine (j'en ai une grosse en réserve mais j'ai la flemme de la taper, en revanche si vous m'y encouragez par commentaires...) !!

samedi 3 décembre 2011

Message spécial !!

Bonjour à tous !!
Je profite de mon modeste blog pour vous rappeler quel jour nous sommes aujourd'hui : le 03 décembre 2012. Sans doute (je l'espère !!) ce jour vous rappelle quelque chose, et oui c'est le 25ème Téléthon  !!!

25 ans que le Téléthon et l'AFM se battent contre les maladies génétiques et cela grâce à nos dons. Les chercheurs ont besoin de cet argent pour développer les médicaments et les essais sur l'Homme. C'est hyper important car ces maladies peuvent toucher n'importe qui partout dans le monde. De plus, les thérapies qui sont en train de se développer pourront aussi guérir d'autres maladies plus courantes !!

Alors qu'est ce que vous attendez ?? Composez le 3637 sur votre téléphone ou bien allez sur le site internet du téléthon pour faire votre promesse de don !!

Il n'y a pas de petit don, tout le monde peut aider ces personnes, alors allez-y faites monter le compteur !!!!!

dimanche 27 novembre 2011

Aprés une longue absence...

... Je reviens !!
En effet, depuis cet été il n'y a plus eu d'activités sur ce blog et je m'en excuse. Mais avec les vacances et la rentrée, je n'ai pas eu le temps de rentrer mes textes sur l'ordinateur. il faut dire que j'aime écrire avec un stylo et un papier ce qui engendre du temps pour tout recopier. Oui, je suis restée à l'ancienne méthode mais j'écris tellement plus vite comme ça !!
Vous avez aussi peut-être pu remarquer que mon blog avait disparu de la blogosphère mais rassurez vous il est là, ceci n'était dû qu'à un petit problème informatique résolu heureusement.
Enfin, pour fêter ce grand retour en activité des Créas by D_, j'ai changé la disposition du blog en espérant que cela facilite la lecture (dites-moi si cela vous plaît !! =)).
Spécial merci à Aurore, elle sait pourquoi ! ;)

A bientôt pour une nouvelle,
By D_

On ne pardonne pas à son ami ses erreurs, on ne les excuse pas non plus. On les comprend. Philippe Soupault.

vendredi 29 juillet 2011

Summertime

Voici une nouvelle estivale à lire en écoutant Summertime (cliquer sur le lien pour la vidéo). Ce morceau est normalement chanté mais j'ai pris l'instrumental au piano pour ma nouvelle. Bonne lecture =) !!

   Le clapet claqua contre le piano. Le siège s'avança, les pédales s'enfoncèrent. Des doigts se posèrent sur les touches. Le pianiste était arrivé. Toute la salle fut en suspens, les souffles étaient coupés. Il prit le temps de penser à celle pour qui il jouait. Et enfin, il commença Summertime.
   Les notes se succédaient, son esprit se libéra. Il aimait la sensation de ses doigts sur le clavier. Ces derniers temps, cela lui rappelait celle qu'il connaissait à peine, celle qui aimait écouter sa musique et celle qui chantait à côté de lui, accoudée au piano. Il aurait aimé qu'elle soit là pour l'écouter. Car il jouait pour elle. Inconsciemment, depuis qu'il la connaissait, tous ses gestes étaient liés à un souvenir d'elle.
   Il continuait de jouer ; près de lui, il sentait son père le regardant avec fierté. Ce regard lui fit penser au sien, un regard plein d'admiration et de rêves. Un regard en même temps critique qui lui faisait savoir si elle aimait ou non. Mais souvent elle aimait. Et lui, il l'aimait. Sa voix lui manquait, son sourire aussi. Un sourire éclatant quand elle avait vu qu'il la prenait en photo. Une photo volée même si il n'avait pas été discret et qu'elle l'avait tout de suite capté. Qu'importe, puisqu'il pensait à ce moment là, qu'elle ressentait les mêmes sentiments que lui. Puis il l'avait vue téléphoner, le sourire aux lèvres et il avait cru que son cœur était déjà pris. C'est ainsi qu'il était parti avec deux amies sans même lui dire au revoir. S'il avait su...S'il s'était retourné, il l'aurait vue espérer sur les marches, attendant un signe de sa part, après avoir téléphoner à ses parents pour leur dire que la soirée était terminée.
   Mais la musique était bientôt finie, il voulait maintenant s'en aller. Le fait de jouer ne lui apportait plus que du bien : cela lui rappelait cette fille si proche et pourtant si lointaine, qu'il ne verrait plus pendant au moins deux mois. Il l'imagina chanter les dernières paroles de sa jolie voix, pourtant timide de peur de chanter faux. Il bouscula les notes, sortit sans saluer. Dans la salle tout le monde applaudissait , personne ne remarquait qu'il avait abimé la fin d'un des plus beaux morceaux de jazz. Sans doute elle, aurait remarqué.


Franchement je sais pas trop quoi penser de cette nouvelle car c'était la première fois que me mettais du point de vue d'un garçon. Et puis juste après l'avoir écrite je la trouvais super mais maintenant...Bref, à vous de me dire ce que vous en avez pensé !

jeudi 7 juillet 2011

Vous êtes parties.

Hmmm, d'abord désolée de ne pas avoir écrit plus tôt mais j'ai eu une big panne d'ordi donc encore désolée. Bref, me revoici avec une nouvelle écrite il y a quelques jours mais qui est (un peu !) triste et qui se situe pendant une période de cours... Je sais qu'avec les vacances d'été, le soleil et tout vous avez envie de nouvelles joyeuses mais bon j'essaierais de faire mieux la prochaine fois (enfin non la prochaine nouvelle sera elle un peu mélancolique et romantique). Pour finir je vous souhaite une bonne lecture !!

   Pourquoi avait-elle ce besoin de se sentir seule ? D'être loin des autres, dans ses pensées ? Assise sur un banc, seule donc, elle regardait des groupes d'amis qui marchaient en rigolant. Tous ensemble, heureux de sortir de cours. Mais elle était seule, son sac posé à côté d'elle. Elle ne se sentait pas si différente des autres. Elle avait ses joies, ses peurs, son cœur qui battait et pourtant... Qu'avait-elle fait au Bon Dieu, au destin, à la chance pour qu'ils la laissent seule ? Deux larmes se mirent à dégringoler sur ses joues, mêmes ses larmes coulaient par deux, alors pourquoi pas elle ? Pourquoi quand elle avait dit à ses "amies" qu'elle restait un peu là, aucune ne s'était assise à côté d'elle en lui disant qu'elle ne la laissait pas seule ? Les minutes continuaient de s'écouler et les larmes de couler. Pas une personne ne s'était demandée ce qu'elle faisait là et la rue se vidait de ses passants. Elle ne demandait même pas une meilleure amie, une âme-sœur, mais juste quelqu'un pour l'écouter, autre que ses peluches. Quand elle vit qu'une heure était déjà passée, elle se leva et marcha. Devant elle, sans regarder ses pieds, les larmes coulant toujours. Elle espérait juste tomber dans les bras d'un bel inconnu, qui la consolerait et lui enlèverait toute cette noirceur sur son cœur.

Voilà c'était très court et je le reconnais assez déprimant mais bon le soleil est là pour nous remonter le moral =) !! Bonnes vacances à tous et à bientôt pour une nouvelle musicale !!